A propos de l'ONA

Réunion du Conseil des Directeurs du Vendredi 16 Mai 2025
Discours du Directeur Général de l’ONA, Monsieur Ronald BAZILE
Monsieur le Directeur Général Adjoint,
Monsieur le Directeur de Cabinet,
Mesdames et Messieurs Cadres de l’ONA,
Monsieur le Formateur,
Mesdames et Messieurs,
« Là où il n’y a pas de vision, le peuple se détourne. » - Proverbes 29:18
C’est avec une conviction profonde que je me tiens devant vous ce matin,
pour ouvrir un moment fort de notre trajectoire collective : un séminaire qui
engage, qui bouscule, et qui trace.
Depuis tantôt cent jours, l’Office National d’Assurance-Vieillesse a amorcé
un tournant stratégique. Le plan que nous déployons vise à rétablir la confiance,
à restaurer l’efficacité, à recentrer notre action sur l’essentiel : le service à l’assuré
et au pensionné. Mais un tel engagement ne peut se réaliser sans un leadership
renouvelé, assumé et partagé à tous les niveaux.
Ce séminaire s’inscrit dans cette logique. Il ne s’agit pas d’un simple
rendez-vous de formation. Il s’agit d’un acte de gouvernance. Un moment où
chacun de vous est appelé à redéfinir sa place, à prendre l’initiative, à faire preuve
de courage et de clarté.
Nou pa kapab kontinye travay jan nou te konn fè l la. Nou bezwen mete tèt
ansanm, mete kè nou ladan l, pou nou ka pote ONA pi lwen. Sa mande lidèchip
ki gen vizyon, ki gen detèminasyon, ki gen sans sèvis.
Le leadership que nous voulons n’est pas un privilège : c’est une
responsabilité. Il ne se résume pas à diriger, mais à inspirer, à structurer, à agir
avec constance et transparence.
Je tiens à saluer et remercier chaleureusement notre formateur, monsieur
Florient Jean-Mari, un expert dont la réputation et l’engagement sont reconnus
bien au-delà de nos frontières institutionnelles. Merci d’avoir accepté de mettre
votre savoir au service de l’ONA. Votre présence nous honore.
Chers collègues, ce séminaire est le vôtre. C’est à vous qu’il revient de
nourrir cette dynamique, de porter ce nouvel élan, d’incarner cette vision.
Sur ces mots, et avec confiance en notre capacité collective, je déclare
ouverte la session de formation des 9, 11 et 12 mai 2025.
Je vous remercie.
Ronald BAZILE
Directeur Général
15 Avril 2025 : 4ème réunion du Conseil des Directeurs dirigée par Monsieur Ronald Bazile Directeur Général de l’ONA
Dans le cadre de son programme baptisé «Les Jeudis en Atelier Technique », la Direction Générale de l’Office National d’Assurance-Vieillesse (ONA) a rencontré, ce jeudi 16 novembre 2023, des responsables de la Direction de Contrôle et de
Vérification des Entreprises (DCVE). Lors de cette rencontre, les représentants de la DCVE ont exposé des problèmes d’ordre organisationnel et opérationnel inhérents au fonctionnement de leur Direction. Les membres du cabinet, de leur côté, ont insisté sur la vision de la Direction Générale, entre autres. Cet atelier a réuni, à la salle de conférence de la Direction Générale, dix (10) cadresde l’institution : trois (3) membres du cabinet, Monsieur Rodrigue Polyte, Professeur Wilfrid Jean Baptiste, Monsieur Julien Maxon, et sept responsables de la DCVE, David Thed Désir, Directeur 1, Raymond Yvener, Directeur 2, Massillon Féguens,
Assistant Directeur, Louis Chanel, Assistant Directeur, Julien Carlo, Assistant Directeur, Joseph Jean Robert, chef de service, Joseph John Chénier, assistant chef de service.
Dans un exposé magistral projeté sur grand écran, Professeur Wilfrid Jean Baptiste a fait ressortir l’importance de cette grande réunion de travail. C’est important de travailler ensemble, a-t-il fait comprendre, pour favoriser la cohésion au sein de
l’institution. C’est dans cette optique qu’on a institué depuis quelques temps à la Direction Générale ce programme dénommé les Jeudis en Atelier Technique. Nous sommes là aujourd’hui pour adresser les problèmes de la DCVE, poursuit-il.
Au tout début de son exposé, professeur Jean Baptiste a souligné la vision de la Direction Générale qui, formule-t-il, tend à faire de l’ONA une institution saine financièrement, respectueuse de sa mission et de sa redevabilité envers les parties
prenantes. Cette vision est tournée vers la recherche de l’efficacité et de l’efficience dans la gestion au quotidien des ressources de l'ONA. Elle est tournée également vers la valorisation des services aux assurés et aux pensionnés. Wilfrid Jean Baptiste a attiré l’attention sur le fait que des entreprises du secteur de la sous-traitance quittent le pays. Ce qui fait baisser les recettes de l’Institution et oblige l’ONA à s’engager dans une stratégie de résilience institutionnelle. Il exhorte, de
surcroît, les cadres présents de travailler à la pérennité de l’institution et d’améliorer la communication pour diffuser une meilleure image de l’ONA. Monsieur Jean Baptiste a fait le point, par ailleurs, sur le cadre global de la gestion
des unités qui, dit-il, demande de la planification, de l’organisation, de la direction et du contrôle.
« La meilleure façon de diriger, c’est par les réunions. Il faut des réunions
périodiques et ad hoc à la DCVE », Exhorte-t-il, précisant : « Contrôler, c’est mesurer
le degré d’atteinte des objectifs, déterminer les écarts pour pouvoir les adresser ».
De son côté, Monsieur Julien Maxon, membre du cabinet, a explicité la notion
du Triangle du Contrôle de Gestion des Entreprises. Le triangle, a-t-il fait savoir,
est regroupé en trois grands points : la pertinence, l’efficacité et l’efficience. Il a
évoqué le terme de la pertinence au regard des moyens mis en œuvre par rapport
aux objectifs fixés, l’efficacité comme capacité à atteindre l’objectif, c’est-à-dire à
atteindre des résultats conformes aux objectifs, et l’efficience comme la mise en
œuvre du minimum de ressources nécessaires pour le résultat obtenu.
Dans un document de présentation de la Direction de Contrôle et de Vérification des
Entreprises, Directeur David Thed Désir , pour ce qui le concerne, a détaillé les
problèmes afférents à sa Direction. Il a mis en avant la difficulté d’accès à la base de
données des entreprises affiliées à l’ONA.
La majorité des entreprises affiliées des Bureaux Communaux et Annexes, écrit le
Directeur, ne sont pas contrôlées et vérifiées suivant la mission de la DCVE. Les
accès aux documents de Taxe sur la Masse Salariale (TMS) sont limités. La DCVE a
un effectif très réduit par rapport au nombre d’entreprises affiliées à l’ONA. La DCVE
n’a pas les moyens logistiques pour répondre à ses obligations.
Le Directeur souligne, d’un autre côté, dans son texte, l’absence d’un logiciel
informatique capable de numériser les données aux fins utiles. Il a particulièrement
mis l’accent sur l’impossibilité de soumettre à l’appréciation de la Direction Générale
un avis de recrutement interne facilitant la sélection d’un staff qualifié capable de
répondre à la mission de la DCVE.
En guise de solution, le responsable de la DCVE recommande à la Direction des
Opérations et Réseaux d’exiger les Services d’Inspection et de Dépistage. Il
demande à la DOR de contraindre les Bureaux Communaux et Annexes de
soumettre régulièrement à la DCVE les informations relatives aux entreprises en état
retardataire et réfractaire.
« La Direction Générale et la DCVE devraient travailler ensemble afin de procéder à
la régularisation et à la création des Services de Contrôle et Vérification des
Entreprises ( DCVE ) à travers les Bureaux Communaux et Annexes afin d’assurer
conjointement avec les responsables le contrôle minutieux des états de cotisations »,
a écrit David Thed Désir, avant d’enchaîner que dans un souci de mieux valoriser les
échanges, l’ONA peut redéfinir le partenariat avec la DGI afin de faciliter l’obtention
d’un plus grand nombre de Taxe sur la Masse Salariale (MTS) à travers les différents
bureaux de la DGI.
« La Direction Générale devrait fournir à la DCVE ses propres moyens logistiques
pour la mise en œuvre d’un plan de contrôle et de vérification des entreprises
affiliées à l’ONA », poursuit le Directeur, ajoutant que « la hiérarchie des documents
de la DCVE au niveau de la Direction Générale serait avantageuse pour le processus
de contrôle et vérification ».
À l’issue de cette rencontre, les membres du cabinet ont élaboré un plan d’action
pour adresser les problèmes. La Direction Générale décide de doter la DCVE des
politiques et des procédures nécessaires à son bon fonctionnement, de préparer un
plan d’organisation qui prévoit l’effectif ainsi que les profils nécessaires.
Le cabinet décide également de Revoir les TDRS de la DCVE et de la DOR. Il
réfléchit sur le mécanisme de collaboration et de création de synergie dans les
nouveaux TDRS. Il pense à mettre en place un plan de recrutement pour le compte
de la DCVE et un plan de formation à l’intention du personnel.